La saga de la Recampado se poursuit

Au dernier Conseil Municipal, il a de nouveau été question de la vente de l’ancienne maison de retraite; et là, le Maire a « joué au bonneteau » : on a perdu l’acheteur. Il n’a pas signé la vente. Il n’y a donc pas de recette….. Et pourtant on inscrit au budget (DBM n° 2) la coquette somme de 3,1 M€ !

Comment expliquer ce tour de passe-passe ?

Quelles en sont les conséquences ?

Le Maire a précisé que l’acheteur, avec ses avocats, avait engagé une procédure de « vente forcée » à l’encontre de la Mairie, mais qu’il ne s’était pas présenté le jour J chez le notaire pour signer l’acte. Depuis, on l’a perdu de vue … (On voit le sérieux de l’opération !)

Par un artifice comptable -un titre de recette émis par le Maire et validé par le Receveur du Muy- l’acheteur doit maintenant répondre de sa dette devant le comptable public et non devant la municipalité : la commune s’autorise alors à inscrire à son budget la somme virtuelle de 3,1 M€. en investissement !

C’est-y pas beau ? Une véritable « aubaine » pour Luc JOUSSE, aux abois depuis le début de l’année 2013 avec son budget exsangue, alors qu’il est indispensable d’aménager les écoles au village et à la Bouverie et de refaire une voirie dans un état trop souvent calamiteux. En plus, ne rien faire tombait mal à la veille d’échéances électorales….

Alors, tant pis pour les risques ! Les travaux seront exécutés et, si la vente ne se fait pas, on fera appel à l’emprunt : les Roquebrunois paieront l’ardoise, ils ont l’habitude !

2013 devait être une année sans emprunt, sauf que 2M € ont été empruntés le 15 décembre 2012, dont 1M ouvert en janvier 2013, alors que la barque est déjà bien lourdement chargée, comme nous le savons tous.

Les promesses de Luc JOUSSE n’engagent décidément que ceux qui le croient....

Affaire à suivre…